Heurts de bureaux: Comment éviter de détruire le téléphone portable de son collègue
A votre gauche, il y a ce collègue qui n’a aucun scrupule à hurler dans le combiné. A droite, cette collègue qui laisse la sonnerie de son téléphone au volume maximum. Et vous, à deux doigts de frôler la crise de nerfs. Dans les « open space », le téléphone peut rapidement devenir une source quotidienne de conflits. Pour éviter d’arracher rageusement le smartphone des mains de votre voisin de bureau, suivez les conseils extraits du magasine 20 Minutes.
Ils/elles l’ont vécu
Marie-Caroline, responsable événementiel âgée de 26 ans a subi le comportement d’un collègue envahissant : « Il mettait son téléphone pro en mode sonnerie. Je travaillais jusqu’à côté de lui et ça me rendait folle. Un jour j’ai craqué, je lui ai demandé gentiment s’il pouvait activer le vibreur ou le mettre en silencieux mais il n’a rien voulu entendre en prétextant qu’il était souvent en déplacement et ne pouvait pas se permettre de rater un appel. Parfois, il rentrait chez lui et laissait son portable sur son bureau, allumé ! Il continuait de sonner, du coup j’en profitais pour l’éteindre. A une époque, ça m’énervait tellement que je m’étais renseignée sur Internet et auprès des autres collègues pour voir si c’était réglementé par nos contrats ou notre convention collective… ».
Loann, consultant au Luxembourg, a fait face à un salarié plus compréhensif : « A une époque, un collègue avait une sonnerie ridicule sur son téléphone. C’était drôle mais c’est vite devenu pénible. On a réussi à le convaincre de passer son smartphone en vibreur, mais il vibrait très régulièrement, à tel point qu’on a presque fini par regretter sa sonnerie ringarde. »
C’est quoi le problème ?
Cela fait dix minutes que vous essayez, en vain, de rédiger votre mail ou de compléter un document. Vous avez beau froncer les sourcils pour vous concentrer, impossible de faire abstraction de la conversation passionnante (ou pas) de votre collègue de bureau. Ces nuisances sonores incommoderaient près de 93 % des collaborateurs selon une étude réalisée au mois de mai par Opinion Matters pour le spécialiste du son Plantronics en France, Allemagne et Grande-Bretagne. Les principales nuisances citées par les personnes interrogées désignent en tête les collègues bruyants, une mauvaise acoustique des lieux et les appels téléphoniques intempestifs. D’apparences bénignes, ces nuisances influent pourtant la concentration et la productivité des salariés.
Comment le résoudre ?
Le Code du travail est clair, l’employeur ne peut interdire l’usage du téléphone sur le lieu de travail. Mais de nombreuses solutions existent. Odile Duchenne, directrice générale de l’Observatoire Actinéo sur la qualité de vie au bureau, livre plusieurs conseils à destination des employeurs : « Il est indispensable de bien aménager l’open space. Avant, on avait tendance à limiter l’espace de chacun. Désormais, on raisonne de plus en plus en termes d’usages. Les nomades ne se voient plus attribuer de bureaux, mais des espaces leur permettent de travailler ; à l’inverse, on soigne l’espace de travail des sédentaires pour qu’ils aient plus de place et ne soient pas ennuyés par leurs voisins ».
Yan Mercoeur, coach et auteur de Mes collègues : j’en peux plus ! (Ed. Carpentier), insiste également sur l’importance de l’aménagement de l’espace de travail : « Les entreprises peuvent créer des chartes de fonctionnement et veiller à ne pas placer des commerciaux parmi des maquettistes. Si c’est impossible, comme c’est le cas dans les PME, il est important de créer des espaces comme des petits bureaux, pour que les commerciaux puissent passer des appels sans perturber leurs collègues ».
Alexandre Dubarry, auteur de Comment dire à un collègue qu’il sent mauvais sous les bras(Ed. Leduc. s), préconise le dialogue : « Il ne faut pas réagir à l’émotion. Il faut attendre le moment opportun puis il faut être froid et factuel, dire : "toutes les heures, tu reçois quatre coups de fil et je ne le supporte pas. Voilà ce dont j’ai besoin…". Il faut expliquer pourquoi c’est perturbant ». Si votre collègue reste récalcitrant et n’entend pas vos plaintes, la solution du casque de chantier peut s’avérer efficace. « Mais pas vraiment dans l’esprit de l’open space convivial », conclut Odile Duchenne.
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