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mercredi 3 février 2016

Avec « SkyBender », Google veut connecter le monde en 5G

Avec « SkyBender », Google veut connecter le monde en 5G

Google travaille en secret sur un projet baptisé « SkyBender » visant à permettre une connexion Internet extrêmement rapide, transmise par des drones solaires.


Avec le projet Loon, Google avait déjà dévoilé son ambition de peupler le ciel de ballons afin de faire parvenir Internet dans les zones les plus reculées de la planète. Le géant d’Internet semble désormais vouloir passer à la vitesse supérieure avec un nouveau projet baptisé « SkyBender » : la transmission via les airs d’une connexion Internet en 5G à l’aide de drones solaires. Depuis plusieurs mois, Google teste cette technologie dans le plus grand secret dans le spatioport de Virgin Galactic, au Nouveau-Mexique (sud-ouest des Etats-Unis). Un secret qu’a révélé en début de semaine le « Guardian » qui a eu accès à des documents publics faisant état de ces essais.

L’objectif du projet SkyBender est de permettre la transmission d’une connexion Internet par des ondes millimétriques. Ces ondes à haute fréquence peuvent en théorie transporter plusieurs gigabits de données par secondes, soit 40 fois plus que le réseau 4G actuel. Autre avantage : passer par un nouveau spectre, totalement vierge, autre que celui des réseaux mobiles actuels déjà largement saturés. Cette technologie a cependant un handicap puisque la portée de son signal est bien plus faible que celle du réseau 4G. 


Equiper quatre milliards de personnes 


Ce projet s’inscrit dans la continuité du rachat de Titan Aerospace en 2014, une compagnie spécialisée dans la conception de drones fonctionnant à l’énergie solaire. Pour transmettre ces ondes millimétriques, Google souhaite en effet utiliser des drones solaires. Le projet SkyBender est actuellement testé avec un drone à « pilotage optionnel », le « Centaur » . Google a été autorisé par la FCC, l’autorité de régulation américaine des télécoms, à poursuivre ses essais jusqu’en juillet 2016. Il lui en coûte 1.000 dollars par jour pour louer le terminal Gateway to Space à Virgin Galactic, qui devrait empocher 300.000 dollars pour la location de son spatioport. 

Ce projet est porté par la Google Access Team, déjà en charge du projet Loon , lancé en 2013 et qui pourrait être opérationnel dès cette année. Loon vise à déployer dans l’atmosphère des ballons gonflés à l’hélium et fonctionnant à l’énergie solaire, qui permettront un accès internet sur 40 kilomètres à la ronde, rendant ainsi possible l’accès à Internet pour des zones isolées de la planète. L’enjeu est immense : fournir une connexion aux trois à quatre milliards de personnes qui en sont actuellement dépourvues, ou pour qui cet accès est trop cher. 

Un domaine dans lequel Facebook est aussi en piste. Le groupe a dévoilé en juillet 2015 son projet Aquilla : un drone solaire capable de fournir un accès Internet dans un rayon de 80 kilomètres. Son débit serait en revanche moindre, bien que très rapide : dix gigabits par secondes, soit dix fois plus que les connexions actuelles.
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