Des étudiants envoient des sons de la vie quotidienne à un astronaute
Des élèves du Savannah College of Art and Design (États-Unis) ont envoyé des sons de l’environnement terrestre à un astronaute en mission dans l’espace. Une expérience qui vise à prévenir cet astronaute du mal du «pays» et de l’éloignement.
«Il vient de m’appeler depuis l’espace!». Lorsque Greg Smith, professeur au Savannah College of Art and Design (États-Unis), raccroche, il n’en croit pas ses oreilles. Comme le rapporte le site web du magazine Fast Company, Kjell Lindgren, astronaute de la NASA et ancien élève du Savannah College, vient de l’appeler d’une base extraterrestre, et plus précisement de la station spatiale internationale, en orbite basse de la terre.
Les photos de famille et d’amis, c’est bien, mais pas suffisant
Dans les jours qui suivent, Greg ne cesse de penser à cet épisode. Il sait que lorsqu’ils sont en mission, les astronautes peuvent ressentir un grand manque affectif et un certain «mal du pays». Il se dit que les photos de famille et d’amis peuvent rassurer, mais que ce n’est pas suffisant. Soudain lui vient une idée... Pourquoi ne pas enregistrer des sons «de la terre» puis les envoyer à la base spatiale dans laquelle se trouve Kjell?
Dès lors, il décide de transformer son idée en expérience scolaire. Il demande à ses étudiants d’enregistrer le son du vent, le bruit des vagues qui s’écrasent sur le rivage mais aussi des ambiances d’ordinaire stressantes, comme le bruit de la circulation. Bien que n’importe qui puisse trouver des sons similaires sur Youtube, la différence, ici, est que ces sons ont été enregistrés en pensant à l’astronaute.
«Nous avons évolué avec eux depuis des milliers d’années et nous nous y sommes habitués»
Lors d’une conférence TED, Julian Treasure, expert en acoustique, a avancé le fait que les humains trouvent les sons naturels de la terre apaisants. «Les brisants ont par exemple une fréquence de 12 cycles par minute. La plupart des gens trouvent cela très apaisant, et, curieusement, 12 cycles par minute est approximativement la même fréquence que la respiration d’un être humain».
Julian Treasure a confié au magazine Fast Company que, déconnectés des sons dits «naturels» comme le vent, l’eau et les oiseaux, la sensation de «mal du pays» pouvait être accentuée chez les astronautes. «Nous avons évolué avec eux depuis des milliers d’années, et d’une certaine manière, nous nous sommes habitués à eux. Je trouve la démarche du professeur et de ses étudiants très astucieuse. Enregistrer des sons de la terre, pour que les astronautes se sentent plus à l’aise et moins éloignés de chez eux, c’est vraiment malin» a-t-il déclaré.
«Je me suis assis dans mon coin avec mes écouteurs et je les ai écoutés»
De son côté, Kjell Lingren a semble-t-il apprécié l’expérience. «C’était très amusant! Les bruits de l’eau, des océans, de rues fréquentées. Ces sons sont très familiers, je me suis assis dans mon coin avec mes écouteurs et je les ai écoutés»
Depuis, Greg Smith n’attend qu’une seule chose: pouvoir réitérer ce genre d’expérience avec ses futures classes. «Être capable de partager quelque chose comme ça avec les étudiants était passionnant» explique-t-il. «Ils rentrent à la maison, les parents leur demandent ce qu’ils ont fait en cours. Et le fait qu’ils puissent leur répondre «On a envoyé des sons dans l’espace» je trouvais ça vraiment cool».
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