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mardi 1 novembre 2016

Halloween: Six choses que vous ne saviez (sans doute) pas

Halloween: Six choses que vous ne saviez (sans doute) pas

Hier soir on fêtait les morts, les citrouilles et la gourmandise... Mais il n'en a pas toujours été ainsi, notamment à l'origine de cette fête celte...

Masques de sorcière, bols remplis de bonbons, maisons remplies de citrouilles illuminées… Cette nuit, c’est Halloween. L’occasion pour 20 Minutes de dévoiler quelques vérités sur cette fête très ancienne… qui a bien changé et qui tente depuis quelques années de s’exporter en France.


1. Le vrai nom d’Halloween

Cette fête du 31 octobre a bien d’autres noms. En réalité, Halloween, c’est la contraction de « All Hallows Eve », qui signifie « Veille de tous les Saints » en anglais. D’où vient cette tradition ? Cette fête serait née en Irlande vers 4.000 avant J.C., à l’époque où l’on fêtait le festival celtique Samain qui marquait la fin de l’été, vers le 1er novembre. Comme ce festival coïncidait avec la saison des récoltes, les Celtes faisaient des offrandes aux dieux et festoyer au coin du feu.

2. Des bonbons ? Non, du bois


Si les parents faisaient souvent du porte à porte pour demander de la nourriture afin de l’offrir aux divinités, les enfants étaient, eux, chargés de ramasser du bois pour allumer le feu de Samain. Ce n’est que dans les années 1920 que le rituel du « trick or treats », (comprenez « un sort ou des bonbons ») apparaît. Et n’est pas tout de suite accepté. Dans les journaux de l’époque, en Alabama, certains se plaignent de « pillage comestible ». Et ce n’est que dans les années 1950 que cette tradition, très respectée aujourd’hui, s’impose. Aujourd’hui, les enfants consommeraient en moyenne 7.000 calories à Halloween (soit l’équivalent de 50 canettes de Coca).

3. Visite des morts


Les Celtes se déguisaient-ils ? Sans doute pas en sorcière, mais oui, déjà le costume était d’usage… pour ne pas être reconnu des esprits. Pendant cette nuit, les Celtes imaginaient que les défunts rendaient visite aux vivants… pas toujours avec de bonnes intentions. Se déguiser permet donc de se fondre parmi les esprits, qui ne peuvent pas repérer les humains. D’où les couleurs typiques d’Halloween : le noir, qui rappelle la mort et le orange, puisque la fête celte célébrait l’automne et les récoltes.

4. La citrouille, plus simple à trouver…


On l’appelle « Jack O’Lantern ». Ces citrouilles sculptées en visages terrifiants viennent d’un conte irlandais datant du XVIIIe siècle. Jack, qui ne peut avoir accès ni au paradis, ni à l’enfer après sa mort obtient du diable une braise. Qu’il place dans un navet vidé pour parcourir le monde et trouver son lieu où reposer. Ce légume sculpté sert donc toujours de totem pour se protéger de l’esprit de Jack… et de tout autre esprit vagabond. Mais en réalité ce n’est qu’au XIXe siècle que la citrouille fait son entrée dans la fête. Avant, les navets, betteraves et autres patates servaient à ces sculptures. Mais avec l’arrivée massive d’émigrés aux Etats-Unis, la tradition change et la citrouille semble plus facile à trouver, plus grosse et plus simple à sculpter…

5. La Samhainophobie


Certes, le but de la fête est de faire peur à ses voisins, ses proches, des inconnus. A se parer du plus affreux costume. Mais il y en a que cette fête ne fait pas rire du tout. Ils sont même terrorisés par Halloween. Certains souffrent de Samhainophobie (il y a un mot donc !), une terreur irrationnelle et incontrôlable d’Halloween. N’essayez pas de les faire rire déguisé en sorcière…

6. Une très chère fête


Si l’Europe n’a pas vraiment adopté cette fête commerciale, aux Etats-Unis, on se ruine pour Halloween qui est la deuxième fête la plus chère pour le portefeuille des Américains après Noël. Selon le site history.com, les Américains déboursent chaque année environ 6,9 milliards de dollars (5,7 milliards d’euros) pour Halloween, dont la plus grande partie est dépensée en bonbons, décorations, costumes… notamment pour animaux de compagnie

www.experts-powerpoint.com

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