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vendredi 8 janvier 2016

Radar recouvert de Légo à Toulouse

Radar recouvert de Légo à Toulouse : la préfecture les retire et invite l'artiste pour un café 

Installés à Noël par l'artiste toulousain Chat Maigre, les Légo qui recouvraient un radar, route de Narbonne, ont été retirés par la préfecture. L'artiste pourra les récupérer. 




Son initiative a rapidement fait le tour du web. Vendredi 25 décembre 2015, jour de Noël, l’artiste toulousain Chat Maigre a recouvert de Légo® un radar situé route de Narbonne, à proximité du Lycée Bellevue, dans l’agglomération toulousaine. 

Objectif affiché : provoquer « un peu plus de sourires » et apporter un peu « de couleur dans la grisaille ». Pari réussi puisque de nombreux automobilistes toulousains ont fait part de leur approbation à l’égard de cette œuvre d’art sur les réseaux sociaux. 

La préfecture de Haute-Garonne fait retirer les Légo 

La préfecture de Haute-Garonne, elle, n’a pas vraiment été du même avis. Celle-ci a en effet décidé de faire retirer les plaques de Légo entourant le radar « pour respecter la signalétique, et assurer la visibilité du radar et la concentration des automobilistes ». 

Aucune dégradation n’ayant été constatée sur le radar, les services de l’État ont fait part, en revanche, de leur volonté de ne pas porter plainte contre l’auteur de ce qu’ils qualifient d’ « œuvre éphémère ». « La préfecture propose par ailleurs une rencontre entre les services de l’État et l’artiste pour discuter de son travail », a-t-elle indiqué. Un café avec le préfet de Haute-Garonne ? « Volontiers ! » répond Chat Maigre, contacté par les services de l’État, jeudi 7 janvier, dans l’après-midi. La veille, celui-ci avait constaté que les Légo avaient été retirés du radar. « J’y suis allé hier (mercredi 6 janvier, ndlr) pour faire des photos et les Légo n’étaient plus là », confie l’artiste ainsi qui reconnaît être « un peu déçu ». J’aurais préféré qu’ils m’appellent pour me prévenir et me demander de retirer moi-même les Légo, ajoute-t-il. J’aurais souhaité au moins récupérer les pièces ! 

Ce sera finalement chose faite, la préfecture ayant proposé à Chat Maigre de venir récupérer ses Légo en fin de semaine. 

Des mois de travail avec son fils 


Car derrière cette œuvre amusante et colorée, « il y a toute une histoire », détaille l’artiste. Tout commence il y a quelques mois lorsque Chat Maigre, qui n’en n’était pas à son coup d’essai – il s’était déjà attaqué au radar des allées de Brienne, à Toulouse, pour soutenir la candidature de la Ville au label de capitale européenne de la culture, puis à celui du Pont de l’Alma, à Paris, qu’il avait recouvert de pixels colorés – décide de recommencer l’expérience. 

Sauf que cette fois-ci, l’aventure sera familiale. C’est donc accompagné de son fils de 5 ans que Chat Maigre se lance dans la prise de mesures et la réalisation de plans. Pendant des mois, l’artiste parcourt les vide-greniers, les brocantes et les petites annonces en ligne pour dégoter suffisamment de Légo. Il faudra en tout 4 à 5 000 pièces pour recouvrir l’intégralité du radar. Chaque pièce est minutieusement collée sur des plaques qui viendront ensuite recouvrir l’appareil. Taille des pièces, mariage des couleurs, précision du collage… rien n’est laissé au hasard. Faire rayonner Toulouse Et puis un soir, lorsque tout est prêt, Chat Maigre procède à l’assemblage, sur le radar. En pied de nez, il appose même sur son œuvre une affiche sur laquelle est imprimé le texte de loi sur le droit d’affichage.


L’idée n’était pas de dégrader le radar, et encore moins de distraire les automobilistes, explique l’artiste. Je voulais simplement faire sourire les gens et faire un clin d’œil au côté enfantin que l’on a tous au fond de soi. « Plus que du street-art, cette œuvre a surtout été un grand moment de complicité avec mon fils, poursuit Chat Maigre. Il a été tellement déçu d’apprendre que les Légo avaient été retirés qu’il a pleuré… » Surpris de l’ampleur qu’a pris le phénomène et soucieux de faire rayonner Toulouse, « pour autre chose que l’accent, l’aéronautique et le cassoulet », l’artiste espère maintenant une chose : obtenir ce fameux rendez-vous avec la préfecture et surtout, « qu’il en ressorte quelque chose de concret ». À suivre.
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