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mercredi 29 avril 2015

Prends ta planche de surf, on va surfer au café

Prends ta planche de surf, on va surfer au café

Trop froid pour aller surfer dans une eau à 13 degrés ? À Bordeaux, deux copains ont trouvé la solution. Ils ouvrent un bar avec, à l’intérieur, une vague artificielle. Les frileux devraient apprécier.

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Le Wave Surf Café est situé sur le cours du Médoc en plein centre-ville de Bordeaux. (Infographie : Ouest-France/Photo : DR)

« À ce rythme-là, mon gamin, on pourra faire du surf à l’intérieur d’un bâtiment un jour. » Mais bien sûûûûûr, papy, reprends plutôt un peu de gâteau. Ah, vous pensiez bien cette fois-là que votre grand-père avait perdu la tête, « vu son âge ». Faire du surf en intérieur, manquerait plus que ça. Sauf que pépé avait raison : désormais, on peut taquiner la vague à l’abri. Cela s’appelle le Wave Surf Café, il sera inauguré dans les tout prochains jours en plein centre-ville de Bordeaux, sur le cours du Médoc.
À l’origine, deux entrepreneurs du coin, Philippe Roger et Damien Brad, une bonne quarantaine d’années chacun. Le premier a longtemps travaillé dans l’hôtellerie de plein air, le second est moniteur de ski et de plongée. « On s’est levés un matin avec cette idée un peu folle, basée sur notre propre expérience », racontent-ils.

Car les deux bonhommes sont eux-mêmes amateurs de bonnes vagues. Par « expérience », ils évoquent probablement ces dimanches matins à grelotter dans une eau à 13 degrés quand ils avaient décidé de pousser leur planche jusque dans l’Atlantique… « Au moins, avec notre établissement, il fera la même température toute l’année, 24 degrés hiver comme été. Et puis ceux qui ont une certaine appréhension de l’océan pourront venir chez nous pour dompter cet élément, sans risque. Sans le vent qui vous pousse dans le mauvais sens. Sans la météo pas toujours au rendez-vous. »

Une vague grande comme un terrain de tennis

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Le bâtiment s’étend sur 500 m2, dont la moitié est consacrée à la fameuse vague artificielle (soit l’équivalent d’un terrain de tennis). Le principe est simple : une bâche tendue et inclinée en forme de toboggan sur laquelle est lancée de l’eau à forte puissance. « On peut facilement faire quelques figures », calcule Philippe Roger

On se gratte alors la tête : ce sont les moniteurs de surf de la côte girondine qui doivent faire la tronche… « Pas du tout, coupe l’entrepreneur. Il s’agit avant tout d’un établissement de loisir, de détente. C’est comme si on comparait un vrai terrain de foot avec un terrain de futsal. Je dirais que les deux activités sont complémentaires. On a d’ailleurs des idées pour collaborer. »
On a quand même posé la question aux intéressés du côté d’Arcachon et de Lacanau. « Pour l’instant, je ne considère pas la structure comme de la concurrence, insiste Nicolas Padois, président d’Océan Roots, club de surf à Arcachon. Les surfeurs de très bon niveau continueront d’aller dans la mer, et les compétitions resteront des événements d’extérieur. »

Là-dessus, les deux copains qui se sont mouillés sont d’accord : « Au Wave Surf Café, on n’aura jamais une vague de trois mètres de haut, pas de tube non plus. »

850 000 €. C’est la somme investie par les deux entrepreneurs bordelais pour créer le Wave Surf Café. (Photo : DR/Anthony Renou/Strade)

« En costard-cravate »

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En revanche, il y aura bien des bermudas fashion et des chemises colorées, mais « ce ne sera surtout pas une obligation », préviennent les patrons. « Pas la peine d’afficher forcément le mode cool du surfeur. On peut venir à la sortie du travail en costard-cravate, en bleu de travail. Il n’y a pas de dress-code précis », explique Philippe Roger qui promet « quand même de faire un effort ».
Mais avant de penser à la garde-robe, il a fallu casser la tirelire. Leur idée de vague artificielle indoor a demandé un investissement global de 850 000 euros. « Les banques ont eu du mal à nous ouvrir leurs portes, elles étaient frileuses. Du coup, on a lancé une opération de financement participatif pour obtenir une partie des fonds. »

D’autres structures de ce type existent déjà en France, comme à Cergy-Pontoise ou sur l’île d’Oléron. Mais le projet bordelais s’inspire davantage de celles que les deux entrepreneurs ont visitées en Angleterre et aux Pays-Bas. « Ces deux pays ont de l’avance sur nous dans ce domaine. L’idée, c’est vraiment de créer un lieu convivial où l’on peut boire une bière entre deux sessions de surf. » Il n’y a d’ailleurs pas de limite d’âge, « on peut emmener ses enfants dès 6 ans, comme ses grands-parents ». Tiens, Papy, si ça te dit, quand tu auras fini ta part gâteau…
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